Nous avons peur de beaucoup de choses, la peur guide beaucoup de nos actes et surtout de nos non-actes. Dans cet article, je vais surtout vous parler des « fausses peurs », celles qui apparaissent alors que votre vie n’est pas en danger et vous donner des clés pour les apprivoiser et les surmonter.
★ Comment définir la peur?
La peur est une onde de la pensée négative. Ces ondes de basses fréquences arrivent par vague en fonction de notre éducation, des évènements que nous vivons au quotidien…
Elles vont arriver par ce qu’on appelle la conscience collective.
Nous sommes tous connectés les uns aux autres. Toutes les personnes sur terre génèrent des ondes de peur (quelles que soient les peurs, la peur de la mort, de la maladie, de l’échec etc ) qui vont s’inscrire dans une conscience collective et donc toucher tous les êtres humains.
La peur, comme tous les sentiments nocifs que l’on peut ressentir va, si elle est ressentie de manière répétée et sur une longue durée, créer des désagréments sur le corps physique.
En effet, ces ondes de peur qui sont des ondes négatives, vont petit à petit passer par les différents corps énergétiques qui nous composent et nous protègent.
Si les brèches crées ne sont pas réparées, une fois que l’onde a traversé tous les corps, elle touche le corps physique. C’est à partir de là que vont se créer des désagréments physiques, des maladies, des accidents, des formes de violences comme des disputes…

★ Qu’est ce que vous fait peur?
Peur réelle ou peur poison?
Il y a deux types de peurs.
Les peurs « réelles » dont je ne vais pas traiter dans cet article, juste les définir pour que vous compreniez la différence.
Et les peurs inutiles que je nomme les peurs « poisons ».
Les peurs réelles sont utiles car elles vont vous protéger d’un danger réel, qui pourrait atteindre à votre vie.
Imaginez vous, en randonnée en haute montagne. Pour arriver plus vite au sommet, vous pourriez prendre le sentier qui part sur la droite. Mais ce chemin vous fait peur car il longe de très près le bord d’une falaise de 100m de haut.
Vous décidez donc de mettre plus de temps pour arriver au sommet en prenant le chemin sur la gauche, moins risqué.
Cette peur est utile car elle vous aura empêché de prendre un risque vital.
Les peurs que j’appelle « peurs poison » ne sont pas des « vraies peurs » car ces peurs là se manifestent pour des évènements qui ne présentent pas un danger vital.
Ces peurs que vous pouvez ressentir dans la vie de tous les jours, sont souvent sur-évaluées. Nous sommes rarement en situation de mort quand nous éprouvons de la peur!
Ces peurs là se manifestent pour une infinité d’évènements.
- Peur de changer de travail, de déménager par exemple. Ce qui implique la peur de ne pas se plaire dans la nouvelle situation, d’être déçu, malheureux, de regretter ce choix…
- Peur de se lancer seul dans un nouveau projet professionnel. Cela va impliquer la peur de manquer d’argent, d’être jugé par les autres, de se tromper de voie, de mal faire…
- Peur de perdre un être cher, de la séparation, de rater un examen, de ne pas être aimé
- etc…
Alors pourquoi éprouvons-nous de la peur?
Ces peurs ne sont en aucun cas reliées à un danger de mort. En réalité ces peurs sont souvent des peurs de mort sociale. Mais le cerveau va tout de même interpréter ces évènements comme un danger de mort (tout court).
Reprenons l’exemple du changement professionnel en se lançant en tant qu’indépendant. Le cerveau va interpréter ce changement comme un risque vital. Il va vous envoyer le message que l’inconnu amène à l’incertitude qui amène à un possible danger de mort.
Il va dramatiser la situation et voir le pire dans celle-ci. Vous envoyer le message que vous risquez de perdre de l’argent puis de ne plus avoir assez d’argent pour vivre, ni bénéficier d’aucune aide, ce qui pourrait amener à la mort. Le cerveau va dramatiser la situation pour ne pas souffrir, pour rester dans un confort. C’est pour cela que dans ce genre de situations, les pensées que vous avez, dont une partie sont inconscientes, amènent un sentiment de peur.
Dans ce même exemple, d’autres peurs peuvent survenir, qui seront surtout des peurs de mort sociale. D’être jugé par les autres. De décevoir. De ne pas « être à la hauteur » (à la hauteur de quoi? de qui? Chacun est unique!). D’être rejeté…
Qu’en est-il vraiment?
En réalité, en prenant une décision d’aller vers l’inconnu, vous êtes extrêmement loin de ce danger physique.
Et le pire, si vous écoutez votre mental, est que vous ne fassiez alors pas ce dont vous avez réellement envie! Ecouter son mental c’est ne pas suivre son coeur. Votre coeur sait ce qui est bon pour vous, même si cela implique de prendre quelques risques. Ils peuvent être tellement bénéfiques!
En écoutant votre mental qui vous dit de ne pas faire ce projet qui vous fait tant vibrer, vous vous mentez à vous même. Vous ne vous écoutez pas et passerez sûrement à côté d’une expérience riche pour votre évolution personnelle.

★ Comment surmonter ses peurs?
La première chose sera de vous rendre compte que vous ressentez de la peur, face à la situation en question.
✩ Accueillez ce sentiment, n’essayez pas de le refouler, cela ne mènera à rien de bon.
✩ Essayez ensuite de prendre du recul par rapport à ce sentiment:
Comment vous sentez-vous physiquement? Votre coeur s’emballe? Vous muscles se raidissent? Vous tremblez?
✩ Acceptez les réactions de votre corps et dîtes vous bien que c’est votre mental qui réagit, non votre coeur (attention, dans une situation qui n’implique pas de réel danger, dans une situation vers laquelle vous avez envie d’aller! ). Ce sont les pensées que vous avez face à la situation, qui engendrent cette peur.
✩ Identifiez les pensées qui engendrent votre peur. Est ce le risque de manquer d’argent? De ne pas vous intégrer dans la société? De vous tromper? D’être jugé? D’être déçu?
✩ Une fois que vous aurez fait ce travail et que vous aurez identifié vos pensées, vous pouvez choisir quelles pensées adopter à la place, pour avancer.
La peur ne va pas forcément s’en aller, mais vous l’aurez acceptée, comprise, identifiée. Vous pouvez donc choisir d’avancer avec elle (et elle va sûrement s’estomper petit à petit car elle n’aura plus raison d’être).
C’est ce qui s’appelle le courage.
★ Conclusion
Si vous écoutez votre peur, le risque sera que vous n’avancerez pas dans votre vie. Vous n’irez pas et n’avancerez pas dans la voie qui vous plait réellement. Car la peur enclenche 3 réactions possible : la paralysie, la fuite ou la contre-attaque. Dans les 3 cas, elle fait reculer et non avancer.Cette peur vous empêche d’évaluer les vrais risques et de suivre votre coeur. Il est bien sûr important de peser le pour et le contre dans une situation, d’évaluer les risques mais seul votre coeur vous guide vers ce que vous voulez vraiment, sans filtre.
Dîtes moi, quelles sont vos plus grandes peurs? Arrivez-vous à les surmonter?
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Hello ! Excellent article. Le thème abordé est on ne peut plus important et en plus, l’approche que tu en fais est très intéressante. La distinction que tu fais entre les peurs réelles et les peurs « poisons » est primordiale, une fois qu’on a compris ça, c’est là que le vrai travail sur soi peut commencer. C’est vrai, il faut s’écouter mais comme tu l’as bien précisé, il faut écouter ce que dit son coeur, ce qu’on veut profondément et pas ce que dit notre cerveau parfois paralysé par la peur pourtant injustifiée. Merci beaucoup d’avoir parlé de ce sujet avec brio. Bonne journée 😉.
Léonore d’Esprit Vivace (http://espritvivace.com)
Coucou Léonore!
Ton commentaire me touche énormément, merci infiniment d’avoir partagé ton avis sur mon article. Je suis plus qu’heureuse de voir que le message que je voulais transmettre l’est bien, je trouve tellement important d’apprendre à faire la différence entre les deux types de peurs que l’on rencontre 🙂
Merci à toi pour tes belles énergies, très belle journée également!