La semaine dernière, je publiais un premier article sur le sujet du rôle de victime. Le sujet étant long à traiter, j’ai préféré le scinder en deux. Si vous ne l’avez pas lu, je vous conseille de le lire avant de lire celui-ci.
Attention, comme dans le précédent article, je parle surtout ici du rôle de victime que l’on adopte sans « vraie raison». Je ne parle qu’en fin d’article, des victimes de traumatismes, d’agressions etc… Je ne dis en aucun cas que les victimes de d’expériences graves et traumatisantes « l’ont cherché ».
Vous trouverez le premier article en cliquant sur ce lien : Jouez-vous un rôle de victime ?
★ Le rôle de victime: petit rappel
Si vous n’avez pas le temps de lire l’article précédent ou simplement si vous désirez vous rafraichir la mémoire en ce qui concerne ce terme, voici un petit rappel général. En tout cas, c’est ma définition et ma vision des choses, encore une fois.
Nous nous plaçons tous à un ou plusieurs moments dans notre vie, dans une position de victime.
Qu’entends-je par là ?
Simplement qu’il nous arrive à tous de rejeter sur les autres et sur tout ce qui est extérieur à nous, les malheurs qui nous « tombent dessus ».
N’avez-vous pas déjà pensé que si vous êtes malheureux aujourd’hui c’est à cause de « machin » ou de « truc » ?
Que ce soit pour des évènements graves dans l’enfance (et auxquels on continue de s’identifier à la vie adulte, étant persuadé que c’est ça, la cause de notre malheur) à des choses insignifiantes du quotidien comme « je ne peux pas sortir à cause de la pluie », il nous arrive à tous et à toutes d’être dans cette position.
Mais être dans un rôle de victime c’est aussi :
– Se plaindre très régulièrement.
– Voir la vie en noir plus souvent qu’en rose.
– Se trouver constamment des excuses pour se justifier (et y croire).
– S’identifier à son passé.
– Etc…
C’est pour résumer, croire que les problèmes viennent de l’extérieur et ne pas vraiment se demander quelle responsabilité on a réellement dans ce qu’il nous arrive. Car oui, nous faisons constamment des choix et ce sont ces choix qui déterminent quel chemin de vie on emprunte.
Malheureusement, certaines personnes n’arrivent pas à sortir de ce rôle, le jouent tellement souvent qu’elles se tirent elles-même vers le bas.
★ Pourquoi se place t-on en position de victime ?
Je parlais dans le premier article de cette série sur la victimisation, de confort.
Oui, en un sens, c’est une position confortable car on attend que les choses viennent de l’extérieur. On attend un sauveur, un idéal, une solution miracle. Et comme on pense que tout ça va venir de l’extérieur, on se met en position d’attente et on ne se brusque pas.
Un autre point à souligner est que lorsque l’on est en position de victime, c’est très souvent notre enfant intérieur qui parle. Ce sont nos blessures de l’enfance, c’est le Moi enfant qui a besoin et qui aime être rassuré.
C’est cette part de nous qui aime quand on prend soin de nous. Cette part de nous qui aime qu’on nous plaigne parce que dans cette position là, on se sent important et regardé.

★ Vous êtes votre propre clé pour en sortir
Vous êtes créateur de votre vie, ne l’oubliez pas. A mon sens, la clé pour sortir de ce rôle de victime, est de comprendre et d’intégrer que la solution ne viendra pas de l’extérieur.
La solution est en vous et passe par le fait de prendre la responsabilité de votre vie.
Alors bien sûr, vous pouvez trouver des solutions ailleurs, c’est également dans ce but que j’ai créé ce blog. Ce que je veux dire, c’est que personne ne pourra faire les choses à votre place. On pourra vous conseiller, vous accompagner mais si l’élan et le choix ne viennent pas de votre coeur, rien ne changera. Si vous ne prenez pas la décision de voir les choses différemment et de sortir de ce « confort », rien ne se passera.
Attention, je ne dis en aucun cas qu’il faut mettre toute la faute sur vous et vous juger!
Ce n’est pas non plus la solution. L’idéal est de prendre du recul et de vous demander ce que vous pouvez faire pour changer les choses. N’oubliez pas que tout commence par le regard que vous portez sur vous-même et sur les situations. Ensuite, ce sont des choix à faire et tout le monde peut faire le choix de prendre ses responsabilités et de prendre sa propre vie en main (plus ou moins difficilement, mais c’est possible!)
Se plaindre et entretenir des pensées négatives, tirent votre taux vibratoire vers le bas. Cela prend beaucoup d’énergie et comme je le disais plus haut, c’est un cercle vicieux.
Alors au lieu de mettre votre énergie dans ces pensées négatives et dans cette recherche d’attirer le regard de l’autre sur vous en vous plaignant, je vous suggère de la mettre dans des objectifs positifs. Dans la réalisation de vos rêves, dans des pensées constructives et positives et dans le choix de croire en vous et en vos capacités à surmonter les obstacles par exemple.
➤ A lire : Le taux vibratoire
★ Sortir de ce rôle de victime
Je pense que pour sortir de ce rôle, il faut d’abord l’identifier et accepter d’avoir fait ce choix. Je le rappelle, pour la plupart du temps c’est totalement inconsciemment. Ensuite, se poser les bonnes questions pour comprendre ce qui a déclenché cela mais surtout, ce qui vous fait y rester.
Pourquoi vous plaignez-vous ?
Quand vous vous plaignez, posez vous un instant et demandez vous si le fait de vous plaindre a un intérêt et si ça va vous faire avancer dans la vie. Demandez vous pourquoi vous vous plaignez, s’il y a vraiment une raison. Essayez d’être honnête avec vous-même.
De quoi avez-vous peur si vous n’êtes plus dans un rôle de victime ?
Souvent, c’est de passer inaperçu aux yeux des autres. D’être moins vu donc moins aimé. Beaucoup de personnes se plaignent constamment pour attirer l’attention sur eux, ce qui leur fait croire qu’ils sont aimés des autres. Mais ce qui se cache bien souvent derrière cette recherche d’amour des autres, c’est une absence d’amour de soi.
Pratiquer la gratitude
Très important pour vous aider à sortir du rôle de victime (et pour plus de bonheur au quotidien, tout simplement). Je vous invite à tenir un journal de gratitude.
A la fin de la journée, notez 3 choses ou plus, pour lesquels vous êtes reconnaissants et qui se sont passés dans la journée. Des petits bonheurs, des choses pour lesquelles vous vous félicitez etc…
Ça vous permettra de vous focaliser de plus en plus sur le positif et de moins en moins sur le négatif.
Dans le cas des expériences graves et traumatisantes.
Dans ces cas là, bien sûr que le statut de victime est important et qu’il faut le prendre en compte. Il sert à faire reconnaître le traumatisme et le méfait de la part de l’agresseur. Mais une fois que le traumatisme est surmonté (du moins en partie) il arrive un moment où il est important d’aller de l’avant et de laisser le passé derrière soi. De ne plus s’y identifier. Vous avez le droit de choisir de ne plus être une victime, de ne plus vous identifier comme tel. Être une victime de quelque chose, aussi grave soit-elle, n’est pas une identité, ça ne vous définit pas.
Or, plus vous vous identifierez à ce statut de victime, plus vous croirez que vous en êtes une et plus vous allez « attirer » inconsciemment la plupart du temps, des évènements qui vont vous conforter dans cette croyance que vous êtes une victime. C’est la loi de l’attraction.
Autorisez-vous à ne plus être une victime et n’hésitez surtout pas, pour aller de l’avant, à réaliser un travail de pardon envers la personne qui vous aura placé en position de victime mais également envers vous-même.
➤ Pour davantage d’explications sur ce sujet, je vous invite à lire cet article : Bien pardonner pour mieux se libérer.
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Merci Juliette pour ces articles.
Tournant en boucle dans ma vie dans des schémas répétitifs, j’ai pris conscience très récemment de mon fonctionnement en mode victime.
Ton article m’apporte un éclairage vraiment intéressant sur ce mode fonctionnement, ce qu’il induit et comment en sortir. Cela va beaucoup m’aider 🙂
Merci pour ces deux articles très intéressants !
J’ajoute que la victimisation fait partie des vibrations les plus basses et que cet état est toujours la conséquence d’expériences traumatisantes de l’enfance. Il est donc très important de travailler avec notre enfant intérieur pour guérir ses blessures, en validant ses émotions puis en le rassurant comme un parent bienveillant. Cela aide beaucoup, parce qu’on ne peut pas (re)prendre notre responsabilité d’adulte tant que notre enfant intérieur n’a pas été entendu, compris et consolé…
Oui tout à fait, merci beaucoup pour ton commentaire intéressant et complémentaire 😀